Démocratie participative, le miroir aux alouettes.

Notre article dans la Tribune Libre du Leg'Mag de juin dernier

La démocratie participative n’est pas parvenue à réintéresser la population aux questions locales. Ce manque d’engouement tient principalement au rôle marginal dévolu aux dispositifs participatifs au sein de l’action publique locale, qui servent à renforcer des élus en mal de légitimité davantage qu’à redistribuer le pouvoir de décision à l’échelle locale. Le public ne se presse pas dans les dispositifs participatifs, parce qu’il s’y joue bien peu de choses, il suffit de voir le taux de participation aux Comités de Quartiers et la baisse du nombre de participants dans les groupes de travail.

A titre d’exemple, aucune information concrète n’a été communiquée sur les consultations sur les parkings à vélo, l’extinction partielle de l’éclairage nocturne, le « rayonnement de Léguevin », le groupe de travail sur la mobilité, les Comités de Quartiers, la TEOMi. Une faible participation aux réunions publiques comme la révision du PLU et Castelnouvel alors qu’une réunion sur le bilan financier à mi-mandat et la priorisation des projets auraient été plus utile mais jugée non nécessaire par le maire.

Des Comités de Quartier où l’on ne parle plus du quartier mais de thématiques imposées comme les boites à livres, le Centre-Ville et la charte du Bien Vivre Ensemble, tout ceci à la grande surprise des participants déçus et désabusés pour beaucoup.

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